MOBILE HOME
28.05.21 30.10.21
Guillaume BARBORINI, Camille BERTRAND, Roderick BUCHANAN, Carole FÉKÉTÉ, Loïc HOLLARD, Nadia MYRE, Patrick NARDIN, Verónica MARCOVICH, Marylène NÉGRO, Nicolas PINIER, Till ROESKENS, Mira SANDERS, Octavi SERRA, Sophie USUNIER
Commissariat associé: Yanina Isuani - artiste commissaire et Maryse Jeanguyot
Mobile Home est un titre qui rassemble de façon paradoxale l'idée d’immobilité et de voyage ; il désigne à la fois l'errance et l'inscription dans un lieu. L’espace domestique se conjugue ici au mouvement et à la découverte. La pandémie a enfermé chacun.e dans son espace privé, le voyage restant une perspective lointaine, mais ouverte a l'imaginaire. Les artistes de Mobile Home considèrent le déplacement : celui-ci peut-être objectif à travers des travellings, des trajectoires, des explorations, ou au contraire figuré par des objets, des cartographies, des formes sonores, graphiques ou textuelles. En 1929, l'artiste dadaïste Hans Richter a réalisé un film au titre étrange : Alles dreht sich, alles bewegt sich (Tout tourne, tout bouge) qui travaille un tourbillon visuel où l'image perd toute stabilité ; Dans Mobile Home , même si les turbulences sont apaisées, tout tourne, tout bouge.
Remerciements aux artistes, au Frac Bourgogne, au 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine, au Frac Occitanie Montpellier, à la Galerie Rossana Ciocca, Milan
Crédit photo Anthony Visconti.
Nicolas Pinier, mardi 2 février, 2021
ORACLES
16.04.21 09.05.21
HIC
Philippe PANNIER
07.03.20 31.10.20
Et si le contexte changeait le sens ?
Dans ce haut-lieu de forces invisibles, les jeunes oracles se rencontrent.
« CE SPECTACLE EST FORT AMUSANT », dit-elle.
La foule s’y rend pour obtenir leurs réponses et percer les mystères, …
Des champs tellement vastes que les oracles se chargent de les pointer du doigt.
Peut-être cette fois-ci partirons-nous avec des questions.
ORACLES, une exposition d’étudiant.e.s de 4ème et 5ème année option Art de l’ENSAD Nancy, avec : Marine Brilloit, Juliette Brouet, Léa De Matteo, Elise Deubel, Morgane Duflos, Manon Galland, Paul Heguy, Garance Henry, Marie Michalikova, Jospeh Poirot, Eva Prusiewicz, Lola Sarrabere, Dylan Tichit, Marie Tralci, Margaux Moritz
design graphique : Luca Reverdit
En partenariat avec L'ENSAD Nancy
Selon Gilles Deleuze, l’image audio-visuelle opère une « dissociation du visuel et du sonore », où les deux termes, s’ils définissent un ensemble, ne deviennent jamais une entité « totalisable ».
HIC est une exposition sans objets, dans laquelle les sons remplacent les images ; l’action du musicien se détache de la création musicale pour établir, à partir du paysage sonore, d’autres formes d’exploration du sensible. Le voyage, la marche, l’errance, la dérive sont ici des actions qui placent l’image sonore avant l’image visuelle ; là où il faudrait parler de composition, c’est le terme de « montage » dans son sens cinématographique qui s’impose. Mais si l’expérience visuelle est présente, le film lui-même fait défaut. Evoquant un film de Jean-Marie Straub et Danielle Huillet, Trop tôt, trop tard (1982), Serge Daney parlait d’un « film sensationnel », où le souffle du vent et le hors-champ sonore font percevoir le paysage comme une mer. C’est bien de cela dont il est question dans HIC, une exposition « sensationnelle » où le regard ne trouve pas d’horizon.
BLACK BOX(ES). FR+ROHAN GRAEFFLY
21.11.19 25.01.20
ALBEDO
12.12.19 02.02.20
En collaboration avec le master Art de l'exposition et de la scénographie de l'université de Lorraine.
Valentin PIERROT, Benoît BILLOTE, David LAMELAS, Alain COLARDELLE, stanley brouwn, Rémy ZAUGG, Jingfang HAO & Lingjie WANG, Peter DOWNSBROUGH, Jennifer DOUZENEL.
Avant la dispersion définitive des œuvres des artistes français, le centre d’art Faux Mouvement propose une dernière escale FR + à la Médiathèque de Forbach. Avec Joël Hubaut, Julie Luzoir, Patrick Nardin, Nicolas Tourte + Rohan Graeffly
En 2017, à l’initiative conjointe du Centre d’art contemporain Faux Mouvement et de la Province de Luxembourg, quatre pays transfrontaliers, la France, l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg, ont entrepris une collaboration autour du projet BLACK BOX(ES), qui rassemblait 16 artistes de la grande Grande région dans une manifestation itinérante qui a pris fin en juin 2019.
Avant la dispersion définitive des œuvres des artistes français, le centre d’art Faux Mouvement propose une dernière escale FR + à la Médiathèque de Forbach.
Si l’on ouvrait les boîtes noires des artistes que pourrait-on y trouver qui d’habitude ne serait pas révélé ? Où sont les secrets ici ? Quels recoins obscurs devient-il enfin possible de porter au jour ? Du secret de fabrication au mensonge comme œuvre d’art, de la dissimulation à la sur-exposition, du fétiche à l’archive, du mystère au canular, la part cachée du travail, volontaire ou non, fait partie des démarches ou des stratégies artistiques ; il y a un hors- champ de l’art, qui échappe au cadre mais hante les consciences (...). Le projet BLACK BOX(ES), met à la disposition des artistes des « boîtes noires » qu’il leur appartient d’habiter et d’ouvrir, pour exposer en quelque sorte un intérieur jusque là dissimulé, oublié ou simplement inaperçu. On sait que les « boîtes noires » des avions n’ont jamais été noires ; elles sont orange en réalité avec des bandes luminescentes, afin de faciliter leur recherche après un crash. Le noir désigne l’opacité de leur intérieur, l’inconsistance d’informations immatérielles scellées au coeur d’un objet compact. Ce qui se donne à voir avec évidence n’est qu’une enveloppe : le noir de la boîte n’est pas une couleur, mais un concept. Les boîtes de BLACK BOX(ES) FR sont à leur manière des machines à voir qui placent tous les artistes ex-æquo face au même dispositif de vision...
5 Tables / Caissons | 5 Artistes
©Joël Hubaut - Black Box
Les sciences ont créé et réinventé des termes, des notions, afin de mieux comprendre et étudier le monde qui nous entoure. L'albédo est l’un d’entre eux.
L'albédo se définit comme le rapport entre l’énergie lumineuse réfléchie et l’énergie reçue par une matière. Celui-ci s'exprime indifféremment en fraction de 0 à 1 ou en pourcentage de 0 à 100 % ; celui d’un miroir parfait serait alors équivalent à 100%.
L’Albédo est un concept/phénomène que l’on retrouve aussi bien en écologie : l'albédo de la planète, des forêts ou d’une plante qu’en urbanisme ou architecture avec l'albédo d’une place, d’une route, d’un bâtiment.
Le temps de l’exposition, le visiteur est invité à explorer la notion de l’Albédo par l’expérience de la lumière et des matières. Les artistes présenté.e.s vous convient à un moment scientifique, poétique et parfois même politique.
SPIRIT OF WAR
Léa LE BRICOMTE
20.06.19 27.10.19
Commissariat Maryse Jeanguyot et Patrick Nardin
Après les expositions Le Paysage après coup, Landscapes Afterwar(d)s (à Metz et à Phnom Penh) et Sans tambour ni trompette, nous achevons avec Spirits of wars un cycle consacré à l’après coup des conflits, en particulier la manière dont leur mémoire s’inscrit au sein des paysages.
Dans ce projet, Léa Le Bricomte n’explore pas le paysage à partir de sa visibilité, mais convoque au contraire ce qui relève de l’inaperçu ou de l’insaissable. Elle présente ici un ensemble de trois vidéos réalisées à Verdun avec l’ethnomusicologue Corine Sombrun, première occidentale considérée en Mongolie comme une véritable chamane. Installée dans trois lieux emblématiques du champ de bataille, celle-ci entre de sa propre volonté dans un état de transe « cognitive »; à travers cet état de conscience modifié, elle étend ses capacités perceptives, montrant un corps subitement possédé par une nouvelle présence des événements.
Au milieu de ces paysages aujourd’hui apaisés, une autre réalité se déploie, qui ranime aussi bien des expériences tragiques que des souvenirs parfois burlesques. Chaque vidéo est l’enregistrement brut, sans coupure ni montage, de la transe vécue, révélant de façon singulière une mémoire invisible des lieux.
Corine Sombrun est auteure et co-fondatrice du TransScience Research Institute. Reconnue par les chamanes de Mongolie comme l'une des leurs et formee pendant plusieurs annees aux rituels et techniques de transe, elle est a l'origine des premieres recherches scientifiques sur la transe chamanique mongloe (Flo-henry et al. 2017)
SANS TAMBOUR, NI TROMPETTE
cent ans de guerres
Adam ADACH, Giulia ANDREANI, Léa BELOOUSSOVITCH, Bady DALLOUL, Morgane DENZLER, Camille FRANÇOIS-TEXIER, Lebohang KGANYE, Léa LE BRICOMTE, Claude LÉVÊQUE, Sandra LORENZI, Randa MADDAH, François MARTIG, Rodenko MILAK, Natasha NISIC, Régis PERRAY, Damir RADOVIC, Erwan VENN
14.12.18 28.04.19
Commissariat Julie Crenn
Conçue comme une réponse au centenaire de la Première Guerre Mondiale, Sans tambour ni trompette – Cent ans de guerres permet de revenir sur la Guerre des Tranchées ainsi que les guerres suivantes. Aux quatre coins du monde, les conflits n’ont pas cessé, l’Homme s’obstine au combat. Si des réflexions autour de la mémoire, de la commémoration ou encore de l’Histoire sont inhérentes à la démarche de certain.e.s des artistes invités, c’est avant un regard sur une époque qui est proposé : celle des guerres contemporaines. L’exposition croise des pistes de recherches liées à l’armement, la violence, l’hostilité, la stratégie, les déplacements de population, la théâtralisation, la réparation, l’information, les migrations, le territoire. C’est la guerre comme phénomène social et culturel qui émerge. Des luttes au centre desquelles l’humain est présent, plus que jamais. Sans visée documentaire, l’exposition se réfère pourtant au réel avec des œuvres qui s’en détournent, prennent du recul par rapport aux images et informations livrées par les médias, laissant planer derrière elles poésie et amertume. Conçue en plusieurs chapitres, l’exposition évolue dans différents lieux, différentes villes. Elle a ainsi été présentée à La Graineterie à Houilles (2014), à l’Artothèque de Caen (2015), au FRAC Aquitaine à Bordeaux (2016), Au Parvis – Centre d’art contemporain de Tarbes, ainsi qu’au Musée des Hussards à Tarbes (2017). Sans tambour ni trompette – Cent ans de guerres s’installe aujourd’hui à Faux Mouvement – centre d’art contemporain de Metz.
Sans tambour ni trompette – Cent ans de guerres est une réponse à plusieurs entrées à un évènement, celui de la commémoration du Centenaire de la Première Guerre. Le mot « centenaire » est devenu le moteur du projet. La fin de la Première Guerre Mondiale a en effet laissé place à une Seconde Guerre Mondiale et à des centaines d’autres guerres partout dans le monde. La commémoration est alors envisagée comme un prétexte pour établir un constat, celui d’une permanence des conflits à travers le temps. Ces derniers laissent en héritage d’autres conflits, des traumatismes, des images, des objets, des ruines, des vies décimées. Un héritage que les artistes s’emploient à analyser, déconstruire, réinventer ou fabriquer.
L’exposition réunit les œuvres de 16 artistes invité.e.s. actif.ve.s en France, en Pologne, en Afrique du Sud, en Belgique ou encore en Italie. Leurs œuvres traduisent la permanence des conflits, elles opèrent à des croisements entre l’histoire et le présent. Il est alors question des Poilus, de la guerre qui sévit en Syrie depuis 2011, de l’histoire coloniale, de la Seconde Guerre Mondiale, de la Collaboration, de la Résistance, des Balkans, du rôle et du statut des femmes en temps de guerre, du Liban, de la guerre du Yémen ou encore de l’Apartheid. La persistance guerrière est questionnée dans un télescopage temporel et géographique. Il est alors question d’Histoire, de mémoires alternatives, de détournements et de contournements. Les œuvres instaurent des passages entre le passé et le présent, elles attestent d’une continuité, les hommes ne semblent pas lassés du conflit. Les artistes puisent dans l’histoire et l’actualité des différents conflits, mais aussi dans un imaginaire symbolique lié à la guerre, proche ou lointaine. Sans prétentions historiennes, les œuvres favorisent la mise en lumière de la prolifération des champs de bataille. Elles nous amènent, à travers des expériences situées, à penser la reproduction de schémas idéologiques motivés par une quête insatiable de pouvoir. Parce qu’ils.elles luttent contre l’indifférence, l’ignorance et l’oubli, les artistes portent un soin à la partialité, à la réparation, à la restitution et à la conservation d’une mémoire collective complétée.
L’exposition réunit les œuvres de 16 artistes invité.e.s. actif.ve.s en France, en Pologne, en Afrique du Sud, en Belgique ou encore en Italie. Leurs œuvres traduisent la permanence des conflits, elles opèrent à des croisements entre l’histoire et le présent. Il est alors question des Poilus, de la guerre qui sévit en Syrie depuis 2011, de l’histoire coloniale, de la Seconde Guerre Mondiale, de la Collaboration, de la Résistance, des Balkans, du rôle et du statut des femmes en temps de guerre, du Liban, de la guerre du Yémen ou encore de l’Apartheid. La persistance guerrière est questionnée dans un télescopage temporel et géographique. Il est alors question d’Histoire, de mémoires alternatives, de détournements et de contournements. Les œuvres instaurent des passages entre le passé et le présent, elles attestent d’une continuité, les hommes ne semblent pas lassés du conflit. Les artistes puisent dans l’histoire et l’actualité des différents conflits, mais aussi dans un imaginaire symbolique lié à la guerre, proche ou lointaine. Sans prétentions historiennes, les œuvres favorisent la mise en lumière de la prolifération des champs de bataille. Elles nous amènent, à travers des expériences situées, à penser la reproduction de schémas idéologiques motivés par une quête insatiable de pouvoir. Parce qu’ils.elles luttent contre l’indifférence, l’ignorance et l’oubli, les artistes portent un soin à la partialité, à la réparation, à la restitution et à la conservation d’une mémoire collective complétée.
TOUT EST SI CALME CE SOIR
30.11.18 01.02.19
Carole FÉKÉTÉ, Hisae IKENAGA, Yanina ISUANI, Marie-France UZAC
exposition hors les murs
4, place Aristide Briand 57608 FORBACH
Dans l'imaginaire collectif, les activités ménagères, l'entretien de la maison ont constitué le domaine féminin par excellence comme en témoignant toujours, souvent insidieusement, de multiples publicités; l'histoire de l'art est elle-même saturée de représentations de femmes cousant, repassant, cuisinant, entourées d'enfants et enfermées dans l'espace domestique qui semble clore leur univers. Ces images rassurantes d'un monde ordonné où chacun est à sa place peuvent être retournées pour glisser vers une inquiétante subversion des valeurs familiales; les objets se défont, les fonctions se perdent, et les usages les plus ordinaires se transforment en gestes artistiques vides de toute efficacité sociale. Le déplacement des pratiques produit une inversion du regard par laquelle chacun est invité ici à revoir son propre quotidien.
LANDSCAPES AFTERWAR(D)S
Atelier Laboratoire Mémoire et Paysage | Paris-Phnom Penh 2017/2018
10.11.18 02.12.18
Cristobal BOUEY, Carole FÉKÉTÉ, Florencia HISI, Samnang LONG, Rafael MEDEIROS, Patrick NARDIN, Soko PHAY, Som PISETH, Rida SRUN, Visual SEK, Neou SOKPANHA, Ty SOVANPANHA, Beatriz STERLING
Lanscapes-Afterwar(d)s s’inscrit dans une réflexion sur la mémoire des lieux à l’épreuve des guerres et des conflits. Si la nature est elle-même meurtrie par un passé violent, comment témoigner de l’après coup des paysages ? Comment un paysage qui a connu des crimes d’une grande ampleur peut-il offrir une visibilité de l’Histoire ? Partout où des conflits ont existé, la question du paysage est essentielle pour déchiffrer les strates mémorielles d’événements enfouis qui manifestent de façon diffuse, malgré le passage du temps, la réalité de ce qui a été. Comment conférer alors une existence visuelle à des « paysages-mémoires » ? Cette exposition est le premier résultat de deux ateliers laboratoires conduits au Cambodge, réunissant des étudiants de Master, des doctorants de l’Univerisité Paris 8 et de l’Université royale des beaux-arts du Cambodge ; sous diverses formes leur travail interroge aussi bien la mémoire historique que la situation sociale et politique du pays. A Faux Mouvement, elle constitue le second volet du projet Le paysage après coup présenté en décembre 2017, consacré à la scène artistique cambodgienne post-khmer rouge. Il s’agit ici de mettre en évidence les pratiques expérimentales issues des ateliers laboratoires du programme IDEFI-CréaTIC conduits dans le contexte singulier du Cambodge contemporain.
Remerciements à IDEFI-CréaTIC et à l’équipe EPHA du Laboratoire AIAC/Université Paris 8
A_MEUBLEMENTS
15.06.18 15.10.18
Carole FÉKÉTÉ, Franz HÖFNER, Hisae IKENAGA, Marie LEGROS, Ori LEVIN, Yo OTA, Gert ROBIJNS, Jean-Christophe ROELENS, Rémi UCHÉDA, Marie-France UZAC, Jacques VIEILLE
Parlant du téléviseur installé dans la plupart des foyers américains au tournant des années 1960, Vito Acconci faisait la constatation, dans un texte écrit en 1984, que l'espace domestique accueillait là un meuble bien singulier, dépourvu de toute fonction pratique; le poste de télévision est en effet impossible à utiliser, tout ce qu'on peut faire c'est le regarder. Il possède de ce fait le caractère inutile que l'on associe traditionnellement à l'art et a pris la position d'un meuble spécialisé, la position d'une sculpture.
Le mot "meuble" désigne par définition tout ce qui n'est pas "immeuble", c'est à dire ce qui peut être déplacé. Le déplacement s'attache ici à ce qui est susceptible de changer de place mais également ce qui peut changer de sens. Que devient un objet dont la fonction chute ? Au delà du readymade, les meubles de notre environnement peuvent être frappés non pas d'obsolescence mais d'impuissance. Vidés de leur place, hors d'usage, ils établissent un nouvel imaginaire où l'espace de la vie courante se trouve subverti. Adieu confort, praticité, facilité, .. Notre monde quotidien devient un "ex_monde", un souvenir, une trace.
OUVREZ LES GUILLEMETS
18.04.18 20.05.18
Morgane AHRACH, Joséphine BOSVOT, Paolo DEL VECCHIO, Ludovic DELLA VEDOVA, Jeanne ETIENNE, Loïc HOLLARD, Irfann MONTANAVELLI, Dany MUCCIARELLI, Mélissa POIREL, Thibaud SCHNEIDER, Estelle VÉTOIS
Les 5e années en master Art dispositifs multiples de l’École Supérieure d’Art de Lorraine de Metz investissent le Centre d’art contemporain Faux Mouvement, lors d’une résidence ouverte au public et aux rencontres.
Une cohabitation de projets, d’évènements performés, d’installations in situ, faisant écho à une documentation vivante, développée dans l’espace, tel un laboratoire à tohu-bohu. Ou comment les projets de chacun.e se construisent à partir d’emprunts, de gestes, d’imprégnations...
>> Suivre la programmation au quotidien sur le site de la résidence
>> Le détail des projets
LE PAYSAGE APRÈS COUP
02.12.17 16.04.18
Hak KIM, Pisey KOSAL Samnang KHVAY, Sokchanlina LIM, Raksmei LONG, Mak REMISSA, Sareth SVAY, Kanitha TITH, Rattana VANDY, Maline YIM
La visée de cette exposition est de rendre compte de la dynamique d'une scène artistique cambodgienne qui s'est construite après les années khmères rouges. Qu'ils soient survivants ou nés après le génocide, ces artistes interrogent le refoulé de l'Histoire, à travers le réemploi des archives et des documents, ainsi que l'observation des territoires en mouvement qui se déploient entre mémoire et oubli. Leurs oeuvres rendent perceptible l'inquiétante étrangeté, voire la catastrophe latente, qui se manifestent au travers des vestiges, des ruines, des bouleversements topologiques et de l'énergie des lieux.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre des programmes de recherche de l'Université Paris Lumières et des ateliers-laboratoires de Idéfi-CréaTIC.