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Morgane Ahrach 

De culture française et arabe, je suis fascinée par le quotidien comme source d’immersion dans des univers faits de petits détails, de nuances et de déséquilibres. À l’aide de mes images, je tente de cultiver, de capturer et d’évoquer des impressions mélancoliques proches de celles que l’on ressent en vacances, en voyages ou lorsque l’on fait une rencontre fortuite. Les idées de passages, de transmissions en perdition et d’enfermement sont les pivots de ma pratique photographique.

Thibaud Schneider 

À travers un paysage proche d’un atelier, de bois, de plâtres, de draps et de cadres, je joue avec les lignes qui encadrent la sculpture et l’objet-peinture. Je dispose d’un langage fait de mémoires qui oscille entre ruines et constructions bancales et d’une recherche de la figure de l’artiste comme reflet de son époque. 

Irfann Montanavelli 

C’est en jouant de mouvements et de déplacements que j’explore les possibilitées de la perception dans l’espace de la galerie. Influencé par les espaces en transition (friches, sites de démolition, construction etc...) mon travail cherche à souligner des moments de flottement. C’est un mouvement constant d’allers-retours et de dialogues entre un réel ancré dans son contexte et la volonté d’une perception active. Les formes et les espaces cultivent le mystère, le flou, le caché. Un «aller au-delà» invitant à la spéculation, au dépassement de la facticité du réel. 

Ludovic Della Vedova 

Mon travail se situe là ou les arts plastiques sont d’ordinaires frileux à l’idée de s’y confondre : l’univers de la chanson de variétés.

Un univers qui me passionne depuis l’enfance et dont je tends à exploiter les codes pour à la fois donner naissance à des titres originaux (« Plante Verte » Mary-L; « Notre Histoire »; « Un bout de lorraine », « Marylou », « Mes persiennes » et d’autres titres encore en cours de productions) dont je deviens l’interprète ou la voix maquette pour d’autres chanteurs.

Ces titres deviennent à la fois chansons brutes et matériaux plastiques conférant un appui et une dimension spectrales à mes travaux.

La voix est d’ailleurs un élément récurent dans mon domaine de recherches. Elle est à la fois fantôme de l’absent, autorité sur le vivant, parlée, chantée, jouée…

Dans une outre mesure, je tends à travailler la photographie d’archive comme avec le projet « Le tourniquet des oubliés » où des photos de castings de cinéma des années 50-60 dont se sont débarrassé les studios de l’époque puis récupérés au marché aux puces, viennent être revisités pour tenter peut être de réhabiliter la mémoire de ces prétendants déchus au capital de visibilité.

Se détache également une interrogation plus contemporaine sur l’accessibilité au capital de visibilité en 2018 et des nouvelles disposition permettant l’accès ce à dernier.

Loic Hollard 

Mai 2018,

Le printemps germe, réchauffe, réveille et bouillonne. Le réel est bousculé tandis que les idéaux balbutient dans des mouvements simultanés et contradictoires, qui sont autant d’occasions de nous même prendre acte. Cette dixième cohabitation appelle à l’alternance ... des projets, des gestes et des pensées.

Faire-Ailleurs, Pavé et Un monde autre s’inscrivent entre l’idéal révolutionnaire passé et une société que nous construisons en permanence. Notre quotidien devient l’objet de tractations, l’existence se débat dans la rue, et l’initiative artistique va-et-vient dans un état politique.

Dany Mucciarelli

Le germe6 est le résultat d'une symbiose entre un être humain et le réseau social twitter. L'espace ainsi créé permet de suivre l'évolution d'un germe rose, énigmatique, sur le point d'éclore.

Mélissa Poirel

Espace collectif

Rentrer en communication avec l'espace donné, avec les univers d'autrui. Mise à disposition d'une documentation complète sur les différentes démarches artistiques des élèves. Il est possible de consulter sur place les publications. 

Estelle Vétois

Le poids de l'image

2018

1m40 x 1m40

Impression numérique sur soie

 

Pour ce projet, j'ai acheté cette image d'archive. Elle est issue d'un album de famille trouvé sur un étal de brocante. Je ne me souviens ni de l'acte, ni du visage des propriétaires... J'ai effacé cet instant de ma mémoire. Sûrement par honte. Échanger de l'argent contre des... souvenirs, est-ce éthique ? Est-ce de la curiosité déplacée ? Ai-je un devoir envers ces images ? Je ne veux pas mentir. Se débarrasser d'un album de famille est un acte qui me choque autant qu'il me fascine.

Quelle type relation se tisse alors entre le photographié et l'observateur ? Cet observateur exclu de la sphère des destinataires originels. Cette famille, certes à l'apparence banale, mais avec ses secrets, ses codes. N'est-il pas en permanence ballotée entre indices et manques ? Et pourquoi cette image me hante ? Je n'ai aucun nom, aucun lieu. Le silence qui en émane m'appelle. La transparence et la légèreté du tissu constituent, par essence, un dispositif de monstration paradoxal. Car, il s'agit avant tout de représenter l'absence. Un flou nimbe l'entièreté de la scène. S'approcher du sujet se révèle être une tentative vaine, frustrée par l'imprécision du trait. C'est dans cette surface/frontière, cet écran à la fois obstructif et support de projections mentales que je souhaite suspendre le regard.

Jeanne Etienne

Sabbath

installation performance vidéo 54"

et images imprimées.

Touche, frôle, imprègne-toi et transpire l'image. Offre-toi à elle. Fais ressortir ses formes les plus noires et conquiers d'autres fanatiques.

Joséphine Bosvot 

Paolo Del Vecchio 

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