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Marie Tralci

Éclipse, 2021. Dimensions variables. Miroir, vidéo-projection.

Ma pratique consiste, au travers d’installations mêlants faux, artifices et formes dégressives et lubriques, toujours dans de grands formats, à garder quelque chose de ludique et d’attirant dans l’art, comme un lieu d’attraction entre un public tiers et le milieu artistique. Depuis toujours influencée par le cinéma, j’articule ma pensée entre spectaculaire et décoratif. Un miroir rond, aux dimensions du soleil qui lui est projeté dessus est attaché par un fil de pêche (invisible) au milieu de l’espace a 1m75 du sol. Il reflète une image de synthèse provenant du site internet de la NASA (libre de droits), un soleil brûlant, écrasant. Selon les allers et venues des passants, le miroir tourne sur lui même, distordant le soleil, le montrant frontalement, ou le faisant complètement disparaître.

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